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DES NOUVELLES DU CHANTIER DE LA MADELEINE A MARTIGUES

  • PAROISSE DE MARTIGUES
 

Travaux La Madeleine

 

C’est à la demande de la paroisse et de la mairie que ce chantier s’est ouvert. Il a pour maître d’œuvre la direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Le chantier est piloté par M. PASQUA, architecte agréé des monuments historiques.

 

Les travaux sont divisés en plusieurs lots pour lesquels des appels d’offre ont été passés. Les travaux principaux sont visibles à tout un chacun car ils consistent au sauvetage du mur sud par l’enlèvement de l’enduit en ciment, (l’enduit cimenté précipite le pourrissement des pierres) et son remplacement par un traitement à la chaux comme à l‘époque de sa construction fin XVII° siècle. Mais surtout par la consolidation de la jonction des murs ouest et sud dans lequel une faille de part en part ne cesse de s’agrandir.

 

 


CHANTIER LA MADELEINE 003

 
 CHANTIER LA MADELEINE 005
  CHANTIER LA MADELEINE 004
 
 CHANTIER LA MADELEINE 007 CHANTIER LA MADELEINE 002
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CHANTIER LA MADELEINE PIERRE 004
CHANTIER LA MADELEINE PIERRE 002 
 
CHANTIER LA MADELEINE PIERRE 003
 
CHANTIER LA MADELEINE PIERRE 006
(Cliquer sur la flèche)

 

Rencontre avec les membres de l’Atelier  d’Émilie MACLES aux quels est échu le lot « Peinture et nettoyage » des travaux de la Madeleine.

 

Elles sont de deux à quatre jeunes femmes à œuvrer sur le chantier interne.  Si chacune d’entre elles a un parcours propre (histoire de l’art, Beaux Arts…), toutes sont passées par une école spécialisée soit en peinture décorative soit dans la dorure. Mais ces formations en pratique se chevauchent et sont sur de tel chantier appliquées indifféremment. Leur métier s’acquiert plus que par des diplômes par l’ouvrage, et toutes ont de nombreuses restaurations à leur actif y compris à l’étranger. L’une d’elle est même meilleur ouvrier de France !  A dire vrai l’on sent bien que plus qu’un métier il s’agit d’une passion, noble passion pour l’art et le  beau.

 

Pour la Madeleine, leur travail porte avant tout sur  la restauration pour nettoyage des finitions (peinture, bancs, sol, fer forgé, menuiserie, autel). En peinture il s’agit à la fois d’achever ce qui ne fut fait lors de la restauration précédente, comme la peinture de certains piliers, mais aussi de nettoyer les fresques, quitte à les reprendre parfois plus que moins.

 

Leur œil affuté a décelé des traces de peinture sous celles du XIX°. En effet, une fenêtre de dégagement ouverte dans le baptistère révèle l’existence d’une très fine frise. Souhaitons que celle-ci puisse être mise à jour dans un ensemble conforme à celui des bâtisseurs de « notre cathédrale ». Enfin l’ensemble des dorures des autels clora le chantier.

 

S’il faut beaucoup de patience pour préserver et restituer en vérité notre patrimoine avec minutie et délicatesse, il en faudra encore un peu, à nous aussi, pour redécouvrir l’écrin insulaire de la beauté de la foi qui s’y vit et déploie.

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