>

DIMANCHE 25 AOUT : MARTIGUES FÊTE SAINT GENEST

  • PAROISSE DE MARTIGUES

Saint-Genest.jpg

 

 

Messe dimanche 25 août à 10h

 

Eglise de La Madeleine (Ile)

 

 


 

 

Biographie de Saint Genest

 

 

Saint Genest ou Genès (IIIe siècle) est le seul martyr arlésien reconnu avec Mgr Dulau.

 

On pense que Génisius vivait vers la fin du IIIe siècle de notre ère, à l'époque où Aurélien imposait régulièrement des édits de persécution contre les chrétiens.

 

Genest sympathisait avec eux sans être lui-même baptisé.

 

Ses fonctions au tribunal romain consistaient à consigner les dépositions des témoins, les réponses des accusés et la sentence des juges au moyen d'abréviations, de signes appelés nota (d'où le nom dérivé de notaire) qui rendaient l'écriture aussi rapide que la parole.

 

Un jour, la compassion et la révolte l'emportèrent : Genest refusa de tracer sur les tablettes de cire la décision du juge qui était la sentence de mort.

 

Il s'enfuit et traversa le Rhône à la nage. Rejoint par les bourreaux, il fut décapité à Trinquetaille, près d'un mûrier.

 

Les autorités chrétiennes jugèrent qu'il venait de recevoir le baptême du sang et le sanctifièrent.

 

Son corps fut ramené sur la rive gauche et inhumé dans la nécropole des Alyscamps.

 

Les deux lieux de son martyre furent ensuite l'objet d'un culte et cette situation d'une ville double, sanctifiée par le sang et par le corps de Genest, fut fréquemment évoquée par des auteurs chrétiens aux Ve et Vie siècles.

 

Bien qu’une chapelle de l’église médiévale Saint-Honorat porte son nom, la présence de la tombe du martyr ne fut jamais attestée sur le site.

A l’emplacement de son supplice, devant les colonnes d’un temple, fut construit, probablement dès le IVe siècle un édifice primitif demeuré cependant inconnu.

Grégoire de Tours ainsi nous raconte, à propos de Saint-Genest, que le mûrier avait succombé à la dévotion des fidèles, laquelle est ensuite transposée à une colonne voisine, restée en place jusqu'au début du XIXe siècle.

 

Vers 1040, fut installé un prieuré sous le vocable de Saint-Honorat dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nécropole devint une étape obligée du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et les chansons de Gestes ne manquèrent pas d’y situer les combats de Charlemagne contre les Sarrasins, pour expliquer l’abondance des tombes.

 

Dante immortalisa ce lieu dans son poème « L’enfer ». 

 

L’allée des Alyscamps qui subsiste aujourd’hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle.

 

En 1888, Van Gogh et Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques « Champs Elysées » d’Arles.

 

 

 

 

Source : Rues d'Arles, qui êtes-vous ? / Anne Tuloup-Smith. - Arles : Les Amis du Vieil Arles, 2001.

 

Photo : Peinture sur bois, polychrome ; 60 x 120 cm ; autel Saint-Genest de l'église Saint-Pierre de Trinquetaille

Cette œuvre, ainsi que le chemin de croix, est due à l'artiste arlésien Miguel Deveze.

Elle date de la reconstruction de l'église, au début des années 1950.

 

 

@paroissemartig © 2010 -  Hébergé par Overblog